Danico

L’adresse dont tout le monde parle (avec les mains, Italie oblige) ces derniers temps se trouve rue Vivienne, en face de la bibliothèque Richelieu. C’est à deux pas du Palais Royal que Nico de Soto et Alexandre Giesbert ont lancé Daroco et Danico, entre trattoria et bar à cocktails, sous un plafond de miroir, de marbre blanc et d’antipasti fleurant bon les dolce vità, comme une parenthèse transalpine pour parisien en manque de soleil. Un petit voyage du côté alcoolisé de la Botte, le temps de deux verres sans le moindre passeport.

Danico pourrait bien devenir votre prochain riferimento

Little Italy à Paris

Récupérant l’ancien flagship de Jean-Paul Gaultier, la trattoria donne sur la rue et la galerie Vivienne avec de larges vitres à travers lesquels on observe les allers-retours des badauds et des touristes se baladant entre la Bourse et le Louvre. Au fond (du fond) se love un bar avec son staff en marinières – clin d’œil au précédent locataire – qui vous accueille avec le grand sourire des soirs de lancement. Le lieu a du chien, et les volumes généreux (450 m²) permettent de respirer, le doré et les matériaux nobles donnant envie de s’installer longuement, tant et si bien que Danico pourrait bien devenir votre prochain riferimento. Mais venons-en au plus important : on boit quoi ?

La grappa, tu oublieras

Du coté restaurant (Daroco), tout simplement quelques twists de classiques du bar italien (Spritz, Bellini ou Negroni), mais il y a surtout de jolies choses à découvrir du côté du bar à cocktails. Pour les plus matinaux (y a-t-il une heure pour un verre ?) le 7am et son association Bourbon, café, Pedro Ximenez et tabac, vous donnera plus de fouet qu’un ristretto tout juste tiré. Autrement, il y a la Myrtille – verjus, cognac à la myrtille – pour les plus distingués, avec une texture très agréable qui vous laissera un doux sucré au palais.

Au final, de belles réalisations qui tranche avec le classique italien (tiens, ils connaissent la Suze, les transalpins ?) et qui laissent présager de belles surprises à venir (mais seulement si vous arrivez à y trouver une place). Alors, on y va pronto ?