Château Saint Roux

Retour à la ferme, les pieds dans la terre, le nez dans le verre. Boire du vin c’est bien, le faire sous le soleil de Provence, c’est mieux. Et quand on bénéficie d’un micro-climat idéal, autant ne pas s’arrêter à la vigne. Bienvenue au Château Saint Roux.

Sous le soleil évidemment

Forcément quand on dit Provence, on pense rosé. Et si l’on aurait tort de s’en priver, il faut savoir que les blancs et les rouges du cru tracent aussi leur chemin à l’ombre des vedettes de la région. Après tout, le soleil est là pour tous les raisins. Vendange nocturne, pressurage doux après une petite macération, domaine en fin de reconversion bio… les grappes de Grenache, Cinsault ou encore Niellucciu corse (en prévision du réchauffement climatique) sont là pour voir la vie en vert. Enfin rosé. Vous avez pigé le truc.

Dans ma basse cour, il y a…

Mais il n’y avait que les libations au Château Saint Roux, il y a aussi des à-côtés non négligeables. Tout d’abord, il y a la bâtisse, ancienne ferme reconstruite dans les teintes bauxites d’où l’on peut profiter de la vue sur les vignes et le massif des Maures inondé dans la lumière du matin au petit déjeuner. En effet, on se lève tôt ici. C’est certainement parce que les chèvres du domaine demandent une attention de chaque instant, garantie d’un fromage fermier disponible – quasiment – toute l’année. Et puis une fois la traie accomplie, c’est au tour de la récolte des oeufs. Sans compter que dans quelques temps, un four sera aussi installé, si bien que la sainte trinité pain-vin-fromage sera bientôt respectée.

A ce tableau idyllique, il ne manque plus que le retour de l’été pour voir s’épanouir le potager (bio aussi tant qu’à faire) dont la production finira elle aussi dans les cuisines du chef Guillaume. De quoi sérieusement envisager l’autarcie. Le soleil en plus.