David Bowie – Remixology
2015 venait à peine de nous arracher Lemmy Kilmister, que 2016 nous prend déjà David Bowie, comme pour rivaliser de malveillance avec son ainée. Ceux que l’on croyait immortels se sont révélés humains, trop humains, et ont plié face à la grande faucheuse en laissant derrière eux un grand vide artistique, et des fans au cœur brisé. Mais avant de partir, David Bowie l’omniprésent, le touche-à-tout de génie, rompu aux instruments comme aux arts du mime, acteur de théâtre et de cinéma, en passant par la création de papiers-peints et l’art moderne, nous aura laissé un héritage inattendu : deux cocktails de sa création.
Diamond Dog
Le premier est le Diamond Dog, comme l’album éponyme, a été imaginé lors d’un séjour au George V à Paris, et se compose de quatre parts égales de Campari, Vermouth, jus de citron vert Rose’s et de jus d’orange fraîchement pressé. Servir On the Rocks.
Ziggy Startdust
Le second tire son nom du célèbre avatar de Bowie et se mixe ainsi : prenez 1 dose de liqueur de violette, un trait de bitter d’orange, puis 1/2 dose de Goldschläger et un peu de cannelle moulue, mélangez sur de la glace. Versez dans un verre à cocktail préalablement givré. Flambez un petit verre de Goldschläger et versez par-dessus le reste. Versez de la cannelle moulue par-dessus la flamme. Servez.
Nous buvons à David Bowie. S’il n’est finalement pas immortel, son œuvre demeurera éternelle.
Look up here,
I’m in heaven,
I’ve got scars that can’t be seen,
I’ve got drama, can’t be stolen,
Everybody knows me now
(Lazarus, David Bowie 1947-2016)
Source : Dangerous Minds